La relaxation qui permet de faire le vide mental, état où plus aucune pensée parasite ne vient troubler le psychisme semble la solution idéale. C’est le lâcher- prise.
Les objectifs recherchés
A envisager en pratique individuelle ou en groupe, la relaxation est un moyen thérapeutique préventif ou curatif à la portée de tous. La personne décidée à employer cette thérapie doit savoir qu’elle passe d’abord par une déconcentration mentale et musculaire, obtenue par des exercices visant à prendre conscience de son corps et de ses pensées, pour atteindre ensuite la restructuration de l’individu. Diverses techniques proposées par des spécialistes concourent au même résultat : réduction du tonus (tension des muscles striés) par une posture appropriée et réduction des muscles involontaires (muscles lisses), pour arriver ensuite à diminuer voire faire disparaître le stress. Les méthodes ont pour toutes pour origine le Training autogène mis au point par le professeur J. H. Shultz (inspirée du hatha yoga et de l’auto-hypnose). Une séance peut durer de 10 minutes à une heure. Le meilleur moment se trouve être le matin ou le soir, après 18 heures. Pour ce qui concerne les sportifs, ils se relaxent juste avant l’épreuve.
La respiration
On se concentre sur sa respiration en inspirant et en expirant lentement et profondément de manière à imprimer au corps un rythme apaisant qui va l'amener à se décontracter (durée : 5 minutes).
La pensée
sans changer de position, on pratique la contraction puis la décontraction des muscles en les passant tous en revue (des pieds en remontant jusqu’à la tête) et, lors du relâchement, on se concentre sur la décontraction du muscle qu’on abandonne à la pesanteur. On s’aide de phrases comme " mes pieds sont lourds, ils s’enfoncent dans le sol, ils sont relâchés… " On efface ainsi peu à peu toutes les tensions musculaires. Le sang circule de manière fluide, on sent un réchauffement euphorique. L’esprit peut alors se focaliser sur le mental.
La visualisation
On visualise le bleu si c’est la couleur que l’on aime. Les pensées parasites vont petit à petit disparaître. On arrive ainsi à la pause mentale. On a substitué aux idées noires ressassées, des images positives (lieu personnel où l'on a été heureux, perception concrète d'un projet). Bien qu'étant propres à chacun, ces images recouvrent toujours la projection d'une transformation heureuse ou d'un succès.
Une pratique assidue peut conduire la personne rodée à cette technique à être capable de se régénérer partout, cinq minutes de pause mentale suffisent. Mais cela n’est possible que lorsqu’on a atteint la capacité de se déconnecter du monde extérieur en effectuant de façon efficace le vide en soi.